








2010 Loin des clichés de magazines de mode - bien que omniprésents dans notre société de consommation - il y a là un désir de trouver une part de sa personne dans ces images trop belles, trop parfaites mais qui pourtant ont une grande influence dans notre rapport à nous-mêmes, à notre propre corps. Un travail qui tente de décrypter un malaise lié à l’esthétique, portant un regard assez dur et cruel d’un corps mais aussi de « tous les corps » qui n’entrent pas dans le moule et qui tente, non sans mal d’y « coller ». Ce travail consiste à montrer, de manière légèrement absurde mais vécue avec une certaine souffrance, la relation qu’entretient une personne avec son corps et la façon de « remédier à ces défauts », par rapport à ce qu’on lit et voit dans les magazines, sur les affiches et à la télévision. C’est un huis clos, un face à face avec soi-même et son miroir qui renvoie une image qui ne ment pas. Un corps passé au peigne fin, qui tente de muter mais qui n’y parvient pas, un corps qui ne comprend pas pourquoi il est ainsi alors que d’autres ont plus de chance. Une volonté très malsaine de se fondre dans un idéal de la beauté.